VMM El Mourouj le jeudi 01/05/2014



Nouveau RDV pour moi, la deuxième édition du VMM El Mourouj, j’étais vraiment hésitant à y aller vu que j’ai un semi marathon à Ghar ELmeleh dans deux jours et vu le circuit proposé (une longue autoroute), mais mon compagnon de course m’a proposé de faire les 30 km de vélo, c’était une nouvelle expérience donc je me suis dis pourquoi pas.

Le jour de course, je me suis rendu tôt le matin au lieu de départ, il y avait un bon accueil, l’inscription était rapide et il y avait une bonne ambiance ; il y avait aussi quelques habitués des semi-marathons, mais on ne pas dire qu’il y avait la foule des grands jours. Je ne peux passer sans donner une mauvaise note à la place choisie pour les animations de départ : une zone non goudronnée avec beaucoup de poussière et on n’était pas à notre aise, plusieurs participants ont choisit de rester sur la route en pleine circulation pour éviter la poussière, dommage aussi pour les jeunes filles qui animaient le départ par des tableaux de danse, elles étaient aussi couverte de poussière.


Le départ fut donné, tous les participants ont pris leur envol, nous étions en plein autoroute avec les voitures et les camions qui filaient à toute vitesse, c’était impressionnant et très dangereux, pour le trajet rien d’extraordinaire sauf la portion des ruines qui était magnifique et qui témoignait de la grandeur de la civilisation passée en Tunisie. A notre retour, j’ai croisé les premiers concurrents du semi-marathon puis les derniers participants du 10 km. Là ma colère était grande, ils couraient sur cette même autoroute non sécurisée, il y avait des enfants et des familles, les bénévoles et les organisateurs sont en nombre très réduits et ne pouvait donc pas assurer la sécurité des enfants contre tout risque possible (accident, braquage etc) mais le constat frappant était que tout le monde avait soif, les post de ravitaillement étaient insuffisants et il manquait d’eau. Je n’étais plus dans la course, j’étais très mécontent.

A l’arrivée, même constat, il n’avait pas d’eau pour les concurrents arrivées après 1h40, pas de médaille et les casquettes souvenirs ont été rapidement épuisées. J’ai essayé d’aller voir les animations et le podium mais le nuage de poussière m’en a dissuadé. J’avais hâte de partir.

Conclusion : pour une deuxième édition, ces imperfections sont tolérables et on espère que pour la prochaine édition, les organisateurs choisiront mieux le lieu du départ, il faut aussi plus de bénévoles et de sécurité lors du parcours qu’il faut aussi revoir (pourquoi pas quelques portions de parcours dans la ville) et surtout alimenter les post de ravitaillement en eau ; et à l’arrivée améliorer l’accueil des arrivants par la nourriture et l’eau ainsi qu’une médaille symbolique pour tous les arrivants du semi et du 30km vélo.