Semi-marathon de sfax le 06/04/2014 (première partie)


Pour cette première édition du semi-marathon de sfax, les organisateurs n’ont pas lésiné sur les moyens : 3 jours de festivités, des partenaires prestigieux, des centaines de bénévoles, les meilleurs coureurs professionnels du pays ainsi que d’autres venus d’Afrique et un circuit en plein centre ville.



Je me suis présenté Samedi pour prendre les dossards comme indiqué dans le site internet, j’ai trouvé une très grande ambiance avec des enfants qui courent, des familles qui s’amusait c’était très bien. Cependant, je n’ai pas trouvé d’où je devais prendre le dossard, j’ai posé la question à un bénévole et il m’a gentiment indiqué un stand pour l’inscription, car l’inscription par internet ne servait pas à grand-chose, il fallait refaire l’inscription. Et le certificat médical demandé dans le site internet n’était pas aussi nécessaires. Ce stand était commun pour l’inscription au semi-marathon et à la course des enfants d’où une grande confusion chez les bénévoles.


Le lendemain, je me suis dirigé vers le site du départ, j’ai eu un très bon accueil de la part des bénévoles et il était visible que les organisateurs n’ont négligé aucun détail, une tribune d’honneur, un podium, de la musique, un espace pour l’arrivé des coureurs, toute une école pour servir de vestiaire et espace d’échauffement, la présence du ministre et du gouverneur et un nombre impressionnant de bénévoles. Cependant, il n’y avait pas de coureur j’étais seul avec mon compagnon du jour et un autre coureur. Il y avait bien dans une autre rue plusieurs écoliers en tenues uniformes mais je ne trouvais pas cette ambiance habituelle des courses et cette effervescence populaire qu’on trouve au lac et à la marsa. En rigolant, j’ai dis à mon ami que cette fois je pense qu’on jouera pour la gagne, nous qui luttons d’habitude à rallier l’arrivée dans les délais. Heureusement, que dans les minutes qui suivent commencent l’entrée les coureurs, les vrais, car il n’y avait que les professionnels, tunisiens, algériens et même éthiopiens.

La, j’ai oublié ce qui l’entour et j’ai regardé ces champions s’échauffer, c’est une sensation unique de voir des corps de gazelles en mouvement et je ne peux rester qu’en admiration devant une telle perfection de la musculature et devant une technique aussi rigoureuse. En fait, j’ai même oublié de m’échauffer.

Retour à la réalité quand on nous demande de rallier la ligne de départ, là, je fais le même constat, la faible participation des amateurs, nous étions une dizaine et nous étions entrain de faire des « selfies » quand les champions étaient en pleine concentration et quelques mètres derrière nous il y avait une centaine d’écoliers entrain de bouillir en attendant le départ.

"Ska"