L’écotrail de Zaghouen le dimanche 13/04/2014


Deux semaines avant l’écotrail, j’étais dans l’incertitude vu qu’il y avait le même jour 2 courses, l’une à Beni-khiar et l’autre à Zaghouen, ceci est une aberration vu le nombre réduit d’événements en Tunisie. Bref, mon choix c’est fait rapidement vu que l’ecortrail de zaghouen constitue la plus belle et la plus difficile course de l’année, un événement immanquable.

Le jour de course je prends avec mon groupe la route tôt le matin, on passe par cette belle route qui nous conduit directement à Zaghouen à 45 min de Tunis.

Arrivée sur les lieux, je trouve d’entrée le paysage que j’attendais, une belle forêt, une pente (un mur même) dés le départ qui inaugure une course pleine de sensations fortes et de souffrances physique en perspectives.

L’ambiance était extraordinaire entre coureurs à pieds et coureurs en vélo, et la présence d’enfants découvrants ces deux types de sport (course à pieds et vélo) rendait cette ligne de départ tellement humaine et chaleureuse. Il y avait si chaker au micro qui donnait de conseils sur la course et qui préparait tout le monde au départ.

Le départ de la course VTT fut donné, et ensuit c’était à notre tour de prendre notre envol, car c’était bien un envol, il y avait à 50m de la ligne une décente affreuse pour les muscles pas encore totalement échauffés. Ensuite commence vraiment ce parcours de combattant ; ce qui m’a marqué c’est la concentration de tous les coureurs, il n’y avait pas un bruit, par respect sans doute à cette montagne qu’ils vont affronter. Les surexcités des premiers kilomètres commencent a éprouvé de la fatigue et se font rejoindre un par un, quelques coureurs vélo ont déjà des ennuis de pneus, mais le temps doux du matin et l’absence de soleil font que le rythme des coureurs est très soutenu ce qui nous ne permet pas d’apprécier le formidable paysage que nous offre le mont de zaghouen, ensuite on arrive à une portion longue en décente, un compagnon de course a augmenté la cadence mais je lui est vite rappelé le parcours qui nous attendait, car après le passage par la ville de Mogren, commençait la vrai difficulté : des pentes affreuses, rude, cassante et tres dur sur l’organisme, ma foulé devient de plus en plus courte et les coureurs plus expérimentés me doublent un par un (hommage à Mr Hammouda qui m’a dépassé en pleine monté, en courant svp, lui qui a couru il y a moins de 7 jours le marathon de Paris) et moi-même je doublais d’autre coureurs épuisés par ces montées successives et les décentes techniques avec même des passages de ruisseaux.

Au Km 18, il y avait un ravitaillement qui annonçait la fin des pistes montagneuses et le début de la piste goudronnée, je pensais le calvaire terminé, mais au contraire c’était le début d’un enfer, un mur de 1.5km m’attendait, j’étais incapable de courir, pas à pas, en marchant, je franchis ce mur (merci au organisateurs pour les petits mots d’encouragement écrit sur la route). Là j’entendais des encouragements derrière moi, c’était un père qui tenait son fils par la main et qui l’encourageait à monter ce mur tellement difficile, ils couraient tous les deux, j’avais les larmes aux yeux, j’ai pris mon téléphone et j’ai immortalisé ce moment. Cette leçon de vie m’a redonné courage et j’ai franchit ce mur pour atteindre une agréable décente jusqu'à l’arrivé où j’ai récupéré cette médaille tellement difficile.



A l’arrivée, il y avait toujours cette même ambiance familiale, les gens se sentaient bien et ne voulais pas partir, tous ce prennent en photos, immortalisent ces instants de bonheurs et de partage.

Moi j’étais épuisé mais tellement satisfait d’avoir réussit à passer ces 21 km en un temps raisonnable, c’était la plus belle course à la quelle j’ai participé. Bravo messieurs et mesdames les organisateurs c’était parfait, vivement l’année prochaine."Ska"